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14-21 septembre : Semaine de l’équilibre et du vertige

⚖️La SFERO et les orthoptistes s’engagent pour la semaine de l’équilibre et du vertige.
Vous trouverez ces affiches dans les cabinets orthoptiques partenaires.
N’hésitez pas a poser toutes vos questions à votre orthoptiste, expert de la fonction visuelle.

Partenariat EYE ACADEMY X SFERO

La Eye academy et La SFERO s’unissent dans le cadre d’un partenariat ayant pour but de promouvoir la formation continue, le partage du savoir et des compétences, et l’évolution scientifique de l’orthoptie.
Ce partenariat permettra à des contenus scientifiques enrichis de voir le jour ainsi qu’a des formations de qualités.  Ce partage permettra également de creer un réseau engagé pour l’excellence en vision et en rééducation.

Un immense merci à Mme Fabienne PETER , Mme Khansae BOUCHKHI et Mme Marie-laure Laborie pour leur engagement, leur confiance et leur précieuse contribution à cette initiative. Grâce à eux , ce projet prend vie avec passion et rigueur
Ensemble, nous faisons rayonner l’orthoptie.

Colloque de la SFERO 10/10/2025 Paris

La SFERO (Société Francophone d’Études et de Recherche en Orthoptie) a le plaisir de vous inviter à son colloque sur le thème :

“Orthoptie neurovisuelle : TND, TNV – Impacts et ressentis”

  

📅 Date : 10 octobre 2025

📍 Lieu : Palais du Luxembourg

⚠ Places limitées à 100 personnes

Ce colloque sera l’occasion de présenter les derniers travaux de la SFERO sur les troubles neurovisuels (TNV) et les troubles du neurodéveloppement (TND), en mettant en lumière leurs impacts et les ressentis des patients.

Professionnels de santé, chercheurs et acteurs du domaine seront présents. Venez participer à cette journée d’échanges et de partage de connaissances.

Ne tardez pas à réserver votre place !

Voir dans les méandres du cerveau

Sur fond noir, une multitude de très minces filaments colorés. Ils sont tellement nombreux qu'ils se chevauchent les uns les autres. De gauche à droite, on voit se succéder un amas de filaments fuchsia, puis rouges, jaunes et bleus. Les filaments sont orientés en diagonale vers le coin supérieur droit de l'image. Au bout de chaque filament, il y a un renflement.

Dans cet échantillon, on dénombre 57 000 cellules irriguées par 23 cm de vaisseaux sanguins. Les couleurs ont été ajoutées numériquement : les neurones bleus sont proches de la surface du cerveau ; les fuchsia sont plus profonds. Photo: Laboratoire de Jeff Lichtman, Université Harvard

Jamais une carte cérébrale n’avait atteint une telle précision ! Voici la jungle inextricable des neurones dans un petit bout de cortex humain.

C’est un peu comme si on admirait de très près une galaxie et ses milliards d’étoiles : l’enchevêtrement dense de fibres neuronales donne presque le vertige. Et pour cause, dans ce tout petit millimètre cube de cerveau humain, on trouve environ 57 000 neurones, dont les branches se connectent en 150 millions de points !

Cette « carte » colorée est le fruit d’une décennie de collaboration entre des neuroscientifiques de l’Université Harvard et de Google Research. Il s’agit de la reconstitution la plus précise à ce jour de la structure du cortex humain (enfin… au sein d’un volume équivalent à un demi-grain de riz).

Tout a commencé par le prélèvement d’un fragment de cerveau chez une femme opérée contre l’épilepsie. L’échantillon a ensuite été figé et découpé en 5000 tranches, d’une épaisseur de quelques nanomètres chacune, qui ont été photographiées au micro­scope électronique. Finalement, les images ont été combinées pour produire une copie virtuelle 3D du modèle initial. Résultat : un atlas cérébral aux allures d’œuvre d’art, qui compile 1,4 pétaoctet de données – soit l’équivalent de 500 milliards de pages de texte imprimées !

« La microscopie électronique [qui emploie un faisceau d’électrons plutôt que de la lumière] est utilisée en neuro­sciences depuis plusieurs décennies, mais ce n’est que récemment que les progrès technologiques ont permis d’acquérir des données en coupes successives à cette échelle », explique Daniel Berger, coauteur de ce travail publié dans Science en mai dernier, et chercheur dans l’équipe de Jeff Lichtman, à Harvard.

Ce dernier est un pionnier de la « connectomique », soit l’étude de la façon dont les neurones sont connectés entre eux et forment des circuits. On lui doit la jolie technique « Brainbow », mise au point en 2007 et perfectionnée depuis. Elle consiste à introduire dans les neurones de souris quatre gènes produisant de façon aléatoire et en quantités variables quatre molécules fluorescentes. Chaque neurone émet alors une combinaison lumineuse, donc une couleur, qui lui est propre parmi plus d’une centaine de couleurs possibles, ce qui permet de le différencier de ses voisins.

Semaine de l’équilibre et du vertige 2024

UNE SEMAINE DE SENSIBILISATION AUX DESORDRES VESTIBULAIRES 

A l’origine de cette initiative, l’idée de créer en France un grand évènement annuel de sensibilisation aux désordres vestibulaires. Cette opération vise à faire mieux connaitre ces pathologies qui restent encore mal définies et mal comprises, et à communiquer sur les démarches thérapeutiques qui permettent de les prendre en charge. C’est aussi l’occasion de parler des recherches qui sont entreprises pour faire avancer nos connaissances dans le domaine.

Faire du bruit partout en France 

La semaine de l’Équilibre et du Vertige 2024 se tiendra partout en France du 14 au 22 Septembre afin de se synchroniser avec les différents pays qui participent à l’évènement. Notre communauté dans sa pluralité va être invitée à « faire du bruit » sur tout le territoire Français, en écho à la « Balance Awareness Week » organisée au niveau mondial, la même semaine, par la Vestibular Disorders Association Américaine (VEDA):
https://vestibular.org/article/baw/

Soirée scientifique satellite au SOFMER ORASIS

Soirée scientifique satellite au SOFMER
2 octobre à 19h30.
Le programme
19h30
Dr. Pierre-Yves Libois, Neurologue, Fondateur et Directeur du CNR 542, Belgique
« Oculomotricité de l’enfant Dys- : dysfonctionnement attentionnel et traitement. »

20h15
Dr. Zoi Kapoula, PhD, Directrice de recherche au CNRS, Fondatrice de Orasis-Ear
« Les indicateurs visuo-moteurs et attentionnels des difficultés scolaires : dépistage dans les Yvelines en CP et CE1, et apport de l’IA. »

Démonstration pratique des technologies REMOBI & AIDEAL de l’oculométrie en 6D pour une meilleure compréhension.

21h00
Table ronde et discussion

Participez à une discussion interactive où nous explorerons les avantages cliniques de l’exploration fonctionnelle de la motricité binoculaire en 6D dans des conditions réelles. Nous aborderons également l’impact de la neuroplasticité pour la réhabilitation neurologique et l’optimisation des performances, qu’il s’agisse d’enfants, de patients post-AVC ou d’athlètes de haut niveau.

Lieu

By Hotel Mercure Toulouse Compans
Boulevard Lascrosses, 8 Esp. Compans Caffarelli, 31000 Toulouse

JT de l’ophtalmologie

Le JT de l’Ophtalmologie (jtophtalmologie.com)

Basse vision : des solutions ?

22 juil. 2024

Aujourd’hui Le JT vous emmène chez « L’œil et l’autre » à la rencontre de Fabienne Vullliez Ladava, opticienne optométriste spécialisée en basse vision. De la réalisation du bilan basse vision, à la préconisation d’aides et d’aménagements adaptés ; plus qu’un magasin de lunettes, on trouve là un véritable accompagnement humain pour venir en aide aux personnes en difficultés à cause d’une déficience visuelle

Colloque Troubles du Neurodéveloppement et Apprentissages Scolaires : Comprendre et Accompagner 17 et 18 mai

17 et 18 mai 2024
présentiel et distanciel
CASABLANCA – Maroc

L’APPEA est partenaire de cet évènement organisé par la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé

Les troubles du neurodéveloppement (TND) sont les conséquences neurologiques, psychiatriques et psychologiques de lésions cérébrales néonatales (physiopathologie) souvent minimes ; ce sont des anomalies du neurodéveloppement et plus précisément des anomalies des échanges d’informations, des troubles des neuro-connexions. A ce titre, certains parlent par extension de « maladies » des synapses . Mais ce ne sont pas à proprement parler des « maladies » au sens commun de terme, ce sont davantage des « bifurcations », des différences, une réalité avec lesquelles il nous faut composer sans chercher à la corriger systématiquement, la reconnaitre, l’accepter et essayer, autant que faire se peut, de faciliter la vie des enfants et des adolescents qui en souffrent.

Génétique et environnement jouent un rôle dans la survenue des troubles, parallèlement à la manière dont sont vécues ses expériences relationnelles avec son entourage par l’enfant. Il est donc important de se référer à un modèle biopsychosocial du développement.

Les TND rassemblent une diversité de manifestations et de symptômes aussi divers que le trouble du spectre de l’autisme, le retard du développement intellectuel ou encore les troubles des apprentissages et le TDAH. C’est une notion aujourd’hui centrale pour tous les professionnels de l’enfance, qu’ils exercent dans le domaine sanitaire, du médicosocial, du social ou dans celui de l’éducation.

Les difficultés de l’enfant ou de l’adolescent se manifestent souvent par une limitation de l’activité (interactions, communication, fonctionnement adaptatif, apprentissages au sens large, …) et une restriction de la socialisation.
Dans la majorité des cas, les TND n’apparaissent pas de façon isolée ou sous une forme « pure » et sont le plus souvent associés entre eux. Ils peuvent aussi être combinés à d’autres troubles ou conditions médicales, et leur symptomatologie au caractère durable est donc rarement spécifique. Leurs trajectoires évolutives sont plurielles et difficiles à pronostiquer avec un fort retentissement fonctionnel : personnel, social, scolaire ou professionnel (notion de handicap).

Il s’agit dorénavant d’un problème de santé publique devant être abordé de manière pluridisciplinaire et nécessairement croisé avec les nouvelles conceptions du handicap et de l’école inclusive. Comprendre ces troubles et leurs concepts théoriques nous invite à repenser la façon d’envisager le développement de l’enfant, à initier les nouvelles démarches évaluatives et diagnostiques pour les professionnels de santé, enfin à concevoir les interventions thérapeutiques, psychologiques et éducatives innovantes dans les différents espaces de vie de l’enfant (familial, social, scolaire) : ce seront les 3 grands axes explorés au cours de ces 2 journées de conférences, de tables rondes et de rencontres.

Les conférencier(e)s et intervenant(e)s des différents champs du sanitaire, du médicosocial, du scolaire et de l’éducatif partageront les connaissances scientifiques et professionnelles et contribueront à la convergence des points de vue et des modalités d’intervention.

Infos et inscriptions :

Colloque TND et Apprentissages scolaires (appea.org)

Comprendre le langage des yeux : les secrets de la perception du regard

Comprendre le langage des yeux : les secrets de la perception du regard – Centre Hospitalier Le Vinatier (ch-le-vinatier.fr)

 

Comprendre le langage des yeux : les secrets de la perception du regard

La capacité à comprendre la direction du regard est une compétence sociale fondamentale. Mais comment notre cerveau traite-t-il cette information visuelle ? Dans une étude récente intitulée « The Time Course of Information Processing During Eye Direction Perception », menée par Marie-Noëlle Babinet, Pr. Caroline Demily, Eloïse Gobin, Clémence Laurent, Thomas Maillet et Pr. George A. Michael, deux expériences ont exploré cette question en manipulant la présentation du visage et des yeux. Leurs résultats, publiés dans une étude récente, apportent de nouvelles perspectives sur la façon dont nous percevons le langage des yeux et du visage.

Priorité oculaire : le traitement commence par les yeux

Tandis que plusieurs théories s’opposaient; suggérant soit que le traitement du visage précède celui des yeux, soit l’inverse; les résultats de cette étude apportent de nouvelles réponses. Quelle que soit la direction du visage, les participants ont des temps de réaction plus rapides lorsque les yeux sont présentés avant le visage. Cela suggère que notre cerveau accorde une priorité au traitement des yeux, qui agissent comme des aimants pour notre attention visuelle.

Contexte facial : la clé de la perception du regard

Mais la simple présence des yeux ne suffit pas à elle seule pour comprendre la direction du regard. Les résultats montrent que la discrimination de la direction du regard est facilitée par le contexte facial. Lorsque les yeux sont présentés seuls, sans le reste du visage, la perception du regard est moins précise. Cela souligne l’importance du contexte facial dans notre capacité à interpréter les signaux sociaux.

Impact de la direction du visage

De plus, la direction du visage influence également la perception du regard. Les résultats montrent que lorsque le visage est directement orienté vers le spectateur, la perception du regard est plus précise que lorsque le visage est dévié. Cette observation suggère que la disposition spatiale des caractéristiques du visage, comme les yeux et la bouche, joue un rôle dans la facilitation de la perception du regard.

 

En résumé, cette étude via ces expériences apporte de nouvelles perspectives sur la manière dont nous percevons le langage des yeux et du visage. Elles soulignent l’importance du contexte facial dans la perception du regard et mettent en évidence le rôle crucial des yeux comme premiers acteurs dans ce processus. Ces découvertes enrichissent notre compréhension de la cognition sociale et ouvrent de nouvelles pistes de recherche sur la perception visuelle des signaux sociaux.