Archives
Efficacité de la rééducation visuelle neuro-optométrique dans l’hémianopsie homonyme
XXXth Congress of Société Francophone Posture Equilibre et Locomotion
chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://karger.com/ndd/article-pdf/24/Suppl.%201/1/4306667/000542208.pdf
Déficits durables des mouvements oculaires de vergence chez les patients souffrant de vertiges périphériques ou centraux : améliorations après quatre séances de neurotraining REMOBI et bénéfices fonctionnels associés
Un programme de télé-rééducation pour améliorer la perception visuelle chez les enfants et les adolescents atteints d’hémianopsie consécutive à une tumeur cérébrale : un essai de faisabilité et de preuve de concept à un seul bras
Troubles de la communication sociale de type autistique et profil sensoriel chez les enfants malvoyants : similitudes et divergences avec les troubles du spectre autistique
Langage spatial chez les enfants aveugles : exprimer la localisation et le mouvement sans vision
Faire des mathématiques à la maison influence une région cérébrale impliquée dans le traitement automatique des nombres chez l’enfant
Les troubles oculomoteurs dans la sclérose en plaques
Langage spatial chez les enfants aveugles : exprimer la localisation et le mouvement sans vision
Ressource Basse Vision
Cours de Neurophysiologie par Pr Pierre Guihéneuc
https://neurophysiologie.mystrikingly.com/
Les neurones impliqués dans la flexibilité cognitive communiquent à distance
SOFMER 2024 : présentation CNR 542
Le CNR 542 travaille dans la recherche scientifique depuis 1992
Afin de proposer des solutions de rééducation neurologique novatrices à ses patients le CNR 543 créer et publie de nombreux éléments de recherche dans le domaine de la rééducation neurologique
Les atteintes posturales chez les patients déficients visuels
Approches innovantes pour la prise en charge des patients atteints de troubles vestibulaires chroniques : indicateurs de suivi et marqueurs prédictifs pour l’étude du signal d’erreur vestibulaire
How a subclinical unilateral vestibular signal improves binocular vision
Migraine and Photophobia: Physiological and erapeutic Hypotheses, using Visual Evoked Potentials
La perte de la fonction de la voie ON chez les souris dépourvues de Lrit3 diminue la récupération de la myopie induite par le cristallin
Exploration de la sclérose latérale amyotrophique à travers le système visuel : une revue systématique
Voir dans les méandres du cerveau

Dans cet échantillon, on dénombre 57 000 cellules irriguées par 23 cm de vaisseaux sanguins. Les couleurs ont été ajoutées numériquement : les neurones bleus sont proches de la surface du cerveau ; les fuchsia sont plus profonds. Photo: Laboratoire de Jeff Lichtman, Université Harvard
Jamais une carte cérébrale n’avait atteint une telle précision ! Voici la jungle inextricable des neurones dans un petit bout de cortex humain.
C’est un peu comme si on admirait de très près une galaxie et ses milliards d’étoiles : l’enchevêtrement dense de fibres neuronales donne presque le vertige. Et pour cause, dans ce tout petit millimètre cube de cerveau humain, on trouve environ 57 000 neurones, dont les branches se connectent en 150 millions de points !
Cette « carte » colorée est le fruit d’une décennie de collaboration entre des neuroscientifiques de l’Université Harvard et de Google Research. Il s’agit de la reconstitution la plus précise à ce jour de la structure du cortex humain (enfin… au sein d’un volume équivalent à un demi-grain de riz).
Tout a commencé par le prélèvement d’un fragment de cerveau chez une femme opérée contre l’épilepsie. L’échantillon a ensuite été figé et découpé en 5000 tranches, d’une épaisseur de quelques nanomètres chacune, qui ont été photographiées au microscope électronique. Finalement, les images ont été combinées pour produire une copie virtuelle 3D du modèle initial. Résultat : un atlas cérébral aux allures d’œuvre d’art, qui compile 1,4 pétaoctet de données – soit l’équivalent de 500 milliards de pages de texte imprimées !
« La microscopie électronique [qui emploie un faisceau d’électrons plutôt que de la lumière] est utilisée en neurosciences depuis plusieurs décennies, mais ce n’est que récemment que les progrès technologiques ont permis d’acquérir des données en coupes successives à cette échelle », explique Daniel Berger, coauteur de ce travail publié dans Science en mai dernier, et chercheur dans l’équipe de Jeff Lichtman, à Harvard.
Ce dernier est un pionnier de la « connectomique », soit l’étude de la façon dont les neurones sont connectés entre eux et forment des circuits. On lui doit la jolie technique « Brainbow », mise au point en 2007 et perfectionnée depuis. Elle consiste à introduire dans les neurones de souris quatre gènes produisant de façon aléatoire et en quantités variables quatre molécules fluorescentes. Chaque neurone émet alors une combinaison lumineuse, donc une couleur, qui lui est propre parmi plus d’une centaine de couleurs possibles, ce qui permet de le différencier de ses voisins.
Semaine de l’équilibre et du vertige 2024
UNE SEMAINE DE SENSIBILISATION AUX DESORDRES VESTIBULAIRES
A l’origine de cette initiative, l’idée de créer en France un grand évènement annuel de sensibilisation aux désordres vestibulaires. Cette opération vise à faire mieux connaitre ces pathologies qui restent encore mal définies et mal comprises, et à communiquer sur les démarches thérapeutiques qui permettent de les prendre en charge. C’est aussi l’occasion de parler des recherches qui sont entreprises pour faire avancer nos connaissances dans le domaine.
Faire du bruit partout en France
La semaine de l’Équilibre et du Vertige 2024 se tiendra partout en France du 14 au 22 Septembre afin de se synchroniser avec les différents pays qui participent à l’évènement. Notre communauté dans sa pluralité va être invitée à « faire du bruit » sur tout le territoire Français, en écho à la « Balance Awareness Week » organisée au niveau mondial, la même semaine, par la Vestibular Disorders Association Américaine (VEDA):
https://vestibular.org/article/baw/
Soirée scientifique satellite au SOFMER ORASIS
Impact du scotome maculaire et de la vision tubulaire sur le comportement oculomoteur et les performances dans les tâches de comparaison visuospatiale
JT de l’ophtalmologie
Le JT de l’Ophtalmologie (jtophtalmologie.com)
Basse vision : des solutions ?
Aujourd’hui Le JT vous emmène chez « L’œil et l’autre » à la rencontre de Fabienne Vullliez Ladava, opticienne optométriste spécialisée en basse vision. De la réalisation du bilan basse vision, à la préconisation d’aides et d’aménagements adaptés ; plus qu’un magasin de lunettes, on trouve là un véritable accompagnement humain pour venir en aide aux personnes en difficultés à cause d’une déficience visuelle
Visuo-motor updating in individuals with heightened autistic traits
Déficits visuo-attentionnels et phonologiques étudiés chez des élèves dyslexiques en français : mouvements oculaires enregistrés lors d’une tâche de décision lexicale phonologique
Age-Based Developmental Biomarkers in Eye Movements: A Retrospective Analysis Using Machine Learning
Apprendre à lire : un combat à la surface du cortex
Dysfunction in inhibition and executive capabilities in children with autism spectrum disorder: An eye tracker study on memory guided saccades
Images Download Cite Share Favorites Permissions REVIEW Eye Tracking to Assess the Functional Consequences of Vision Impairment: A Systematic Review
Dysfunction in inhibition and executive capabilities in children with autism spectrum disorder: An eye tracker study on memory guided saccades
Benefits from Vergence Rehabilitation: Evidence for Improvement of Reading Saccades and Fixations
Saccadic adaptation shapes perceived size: Common codes for action and perception
Contrast sensitivity and visual acuity in subjects wearing multifocal contact lenses with high additions designed for myopia progression control
Enfants et écrans À la recherche du temps perdu
https://www.elysee.fr/admin/upload/default/0001/16/fbec6abe9d9cc1bff3043d87b9f7951e62779b09.pdf
Le Président de la République a souhaité installer, mi-janvier 2024, une Commission constituée
d’experts issus de la « société civile » pour évaluer les enjeux attachés à l’exposition des enfants aux
écrans et formuler des recommandations.
Colloque Troubles du Neurodéveloppement et Apprentissages Scolaires : Comprendre et Accompagner 17 et 18 mai
17 et 18 mai 2024
présentiel et distanciel
CASABLANCA – Maroc
L’APPEA est partenaire de cet évènement organisé par la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé
Les troubles du neurodéveloppement (TND) sont les conséquences neurologiques, psychiatriques et psychologiques de lésions cérébrales néonatales (physiopathologie) souvent minimes ; ce sont des anomalies du neurodéveloppement et plus précisément des anomalies des échanges d’informations, des troubles des neuro-connexions. A ce titre, certains parlent par extension de « maladies » des synapses . Mais ce ne sont pas à proprement parler des « maladies » au sens commun de terme, ce sont davantage des « bifurcations », des différences, une réalité avec lesquelles il nous faut composer sans chercher à la corriger systématiquement, la reconnaitre, l’accepter et essayer, autant que faire se peut, de faciliter la vie des enfants et des adolescents qui en souffrent.
Génétique et environnement jouent un rôle dans la survenue des troubles, parallèlement à la manière dont sont vécues ses expériences relationnelles avec son entourage par l’enfant. Il est donc important de se référer à un modèle biopsychosocial du développement.
Les TND rassemblent une diversité de manifestations et de symptômes aussi divers que le trouble du spectre de l’autisme, le retard du développement intellectuel ou encore les troubles des apprentissages et le TDAH. C’est une notion aujourd’hui centrale pour tous les professionnels de l’enfance, qu’ils exercent dans le domaine sanitaire, du médicosocial, du social ou dans celui de l’éducation.
Les difficultés de l’enfant ou de l’adolescent se manifestent souvent par une limitation de l’activité (interactions, communication, fonctionnement adaptatif, apprentissages au sens large, …) et une restriction de la socialisation.
Dans la majorité des cas, les TND n’apparaissent pas de façon isolée ou sous une forme « pure » et sont le plus souvent associés entre eux. Ils peuvent aussi être combinés à d’autres troubles ou conditions médicales, et leur symptomatologie au caractère durable est donc rarement spécifique. Leurs trajectoires évolutives sont plurielles et difficiles à pronostiquer avec un fort retentissement fonctionnel : personnel, social, scolaire ou professionnel (notion de handicap).
Il s’agit dorénavant d’un problème de santé publique devant être abordé de manière pluridisciplinaire et nécessairement croisé avec les nouvelles conceptions du handicap et de l’école inclusive. Comprendre ces troubles et leurs concepts théoriques nous invite à repenser la façon d’envisager le développement de l’enfant, à initier les nouvelles démarches évaluatives et diagnostiques pour les professionnels de santé, enfin à concevoir les interventions thérapeutiques, psychologiques et éducatives innovantes dans les différents espaces de vie de l’enfant (familial, social, scolaire) : ce seront les 3 grands axes explorés au cours de ces 2 journées de conférences, de tables rondes et de rencontres.
Les conférencier(e)s et intervenant(e)s des différents champs du sanitaire, du médicosocial, du scolaire et de l’éducatif partageront les connaissances scientifiques et professionnelles et contribueront à la convergence des points de vue et des modalités d’intervention.
Infos et inscriptions :
Comprendre le langage des yeux : les secrets de la perception du regard
Comprendre le langage des yeux : les secrets de la perception du regard
La capacité à comprendre la direction du regard est une compétence sociale fondamentale. Mais comment notre cerveau traite-t-il cette information visuelle ? Dans une étude récente intitulée « The Time Course of Information Processing During Eye Direction Perception », menée par Marie-Noëlle Babinet, Pr. Caroline Demily, Eloïse Gobin, Clémence Laurent, Thomas Maillet et Pr. George A. Michael, deux expériences ont exploré cette question en manipulant la présentation du visage et des yeux. Leurs résultats, publiés dans une étude récente, apportent de nouvelles perspectives sur la façon dont nous percevons le langage des yeux et du visage.
Priorité oculaire : le traitement commence par les yeux
Tandis que plusieurs théories s’opposaient; suggérant soit que le traitement du visage précède celui des yeux, soit l’inverse; les résultats de cette étude apportent de nouvelles réponses. Quelle que soit la direction du visage, les participants ont des temps de réaction plus rapides lorsque les yeux sont présentés avant le visage. Cela suggère que notre cerveau accorde une priorité au traitement des yeux, qui agissent comme des aimants pour notre attention visuelle.
Contexte facial : la clé de la perception du regard
Mais la simple présence des yeux ne suffit pas à elle seule pour comprendre la direction du regard. Les résultats montrent que la discrimination de la direction du regard est facilitée par le contexte facial. Lorsque les yeux sont présentés seuls, sans le reste du visage, la perception du regard est moins précise. Cela souligne l’importance du contexte facial dans notre capacité à interpréter les signaux sociaux.
Impact de la direction du visage
De plus, la direction du visage influence également la perception du regard. Les résultats montrent que lorsque le visage est directement orienté vers le spectateur, la perception du regard est plus précise que lorsque le visage est dévié. Cette observation suggère que la disposition spatiale des caractéristiques du visage, comme les yeux et la bouche, joue un rôle dans la facilitation de la perception du regard.
En résumé, cette étude via ces expériences apporte de nouvelles perspectives sur la manière dont nous percevons le langage des yeux et du visage. Elles soulignent l’importance du contexte facial dans la perception du regard et mettent en évidence le rôle crucial des yeux comme premiers acteurs dans ce processus. Ces découvertes enrichissent notre compréhension de la cognition sociale et ouvrent de nouvelles pistes de recherche sur la perception visuelle des signaux sociaux.
The Time Course of Information Processing During Eye Direction Perception
Part time patching treatment outcomes in children with amblyopia with and without fusion maldevelopment nystagmus: An eye movement study
Benefits from Vergence Rehabilitation: Evidence for Improvement of Reading Saccades and Fixations
Pourquoi cligne-t-on des yeux ? Des chercheurs découvrent une raison étonnante
source :Pourquoi cligne-t-on des yeux ? Des chercheurs découvrent une raison étonnante – Sciences et Avenir
Si nous clignons des paupières, ce n’est pas dans le seul but de lubrifier nos yeux. Une équipe américaine vient de mener un test, démontrant que cette action mécanique augmente notre perception visuelle.

Nous clignons des yeux très souvent, environ 10% de notre temps d’éveil y est consacré.
Pour éviter que nos yeux ne s’assèchent, nous clignons des paupières. Nous savons depuis quelques années que le clignement permet également de réguler le film lacrymal, la fine pellicule de larmes recouvrant et protégeant la cornée. Ainsi que, par un effet essuie-glace, d’améliorer la qualité optique de l’image projetée sur la rétine.
Nous clignons des yeux durant 10% de notre temps d’éveil
Cependant, nous clignons des yeux très souvent, environ 10% de notre temps d’éveil y est consacré. En tout cas, bien plus souvent que nécessaire si ce réflexe n’avait comme but que ces seules opérations de “maintenance“, s’interrogent trois auteurs d’une étude américaine venant de paraître dans les pages de la revue Pnas.
Surtout que cligner des yeux semble avoir un coût pour notre vision, voire notre survie. « Chaque clignement peut durer jusqu’à 300 millisecondes, écrivent les chercheurs, obturant significativement l’acquisition d’information visuelle et pouvant retarder d’autant une réponse motrice à des évènements visuels importants. »
En clair, ce réflexe du clignement n’est-il pas dommageable lorsqu’un danger arrive brusquement en face de vous et qu’il nécessite de réagir quasi instantanément ? Comment le système visuel peut-il gérer ces interruptions de messages sur la rétine ?
L’utilité du clignement de paupières
En couplant un oculomètre de haute résolution capable de suivre et d’enregistrer les mouvements oculaires, avec des systèmes d’analyse spectrale des signaux visuels, les chercheurs ont obtenu une partie de la réponse à leurs questions. Une douzaine de volontaires d’une vingtaine d’années devaient dire si des trames de lignes noires et blanches étaient tournées à 45° dans le sens horaire ou à l’inverse. L’expérience consistant alors à évaluer le pouvoir de résolution optique des individus testés et leurs capacités à discerner la finesse des mires présentées.
Résultat : au lieu d’affaiblir leur perception des images, les chercheurs ont trouvé que cette dernière était d’autant meilleure qu’un clignement de paupières avait eu lieu juste avant. Et ce, qu’importe que celui-ci ait été volontaire car demandé par l’expérimentateur, ou non.
Le clignement des yeux peut vous sauver la vie
Loin d’affaiblir la capacité de réponse de l’être humain, le clignement semble donc augmenter sa stimulation rétinienne. Ce faisant, il permet d’accroitre sa visibilité et son champ visuel en dépit du temps perdu durant lequel l’œil n’est plus exposé à la scène.
En outre, l’analyse des signaux spectraux de cette étude scientifique montre que l’accroissement s’avère d’autant plus important que les fréquences spatiales sont basses, c’est-à-dire que les images sont grossières et qu’elles doivent être perçues rapidement, par exemple dans le cas d’un objet en mouvement. Ce qui tendrait à démontrer que le clignement des yeux, loin d’handicaper un individu, semble au contraire être conçu pour lui sauver la vie…
Les anomalies oculomotrices dues aux médicaments
LES ANOMALIES OCULOMOTRICES DUES AUX
MÉDICAMENTS
VAN NECHEL C.*
Vidéos: Définition et histoire de la posturologie par Neha ( Bon pied Bon oeil )
LA CONSTRUCTION DE L’ATTENTION VISUELLE MISE EN ÉVIDENCE AU NIVEAU NEURONAL
Un panneau publicitaire géant clignote au bord d’une route de campagne. Pourquoi attire-t-il davantage notre attention que d’autres éléments du décor ? À l’Institut du Cerveau, Tal Seidel Malkinson, Jacobo Sitt, Paolo Bartolomeo et leurs collègues montrent que l’attention exogène — c’est-à-dire la capacité à être attiré involontairement par un élément précis de notre environnement — est construite dans le cortex de manière graduelle, de l’arrière vers l’avant du cerveau, au sein de trois réseaux fronto-pariétaux. Ces réseaux de neurones nous permettraient notamment d’explorer l’espace de manière efficace en négligeant les objets qui nous sont déjà familiers, au profit de stimuli nouveaux ou inattendus. Les résultats des chercheurs sont publiés dans la revue Nature Communications.
A Systematic Review on Visual-Processing Deficits in Neurofibromatosis Type 1: What Possible Impact on Learning to Read?
Chaine YouTube: Neuro-Ophthalmology with Dr. Andrew G. Lee
Contribution of stereopsis, vergence, and accommodative function to the performance of a precision grasping and placement task in typically developing children age 8–14 years
Contribution of stereopsis, vergence, and accommodative function to the performance of a precision grasping and placement task in typically developing children age 8–14 years
Highlights
- •
Binocular viewing is associated with more efficient prehension performance in typically developing children and adolescents.
- •
Better fusional vergence is associated with higher peak velocity of the reaching movement.
- •
Lower stereoacuity threshold is associated with shorter grasp duration.
- •
Optimal development of upper limb reaching and grasping movements relies on normal binocular vision.
Abstract
Upper limb reaching and grasping movements are performed more efficiently during binocular viewing; however, the distinct contribution of stereopsis, fusional vergence, and accommodation (binocular facility, amplitude and accuracy) has not been examined in typically developing children. This study examined binocular visual function in a cohort of 57 typically developing children, 8 to 14 years old. Hand kinematics were recorded using a motion capture camera while children performed a prehension task involving threading a bead onto a needle. Results showed that different aspects of binocular vision contribute to the control of distinct phases of upper limb movements. Specifically, fusional vergence was associated with higher peak reach velocity, stereoacuity was associated with shorter grasp execution, and accommodation was associated with shorter placement duration. These findings suggest that different aspects of binocular vision play an important role in optimizing the control of distinct phases of prehension movements during development.
Introduction
Normal binocularity provides important input for the planning and execution of upper limb movements, such as reaching and precision grasping in adults (Fielder & Moseley, 1996; Grant, Melmoth, Morgan, & Finlay, 2007; Jones & Lee, 1981; Melmoth & Grant, 2006; Servos, Goodale, & Jakobson, 1992). Furthermore, research demonstrated that fusional vergence and stereoacuity are associated with the control of distinct phases of a prehension movement, namely, reach (i.e., transport) and grasp (Melmoth, Storoni, Todd, Finlay, & Grant, 2007; Mon-Williams & Dijkerman, 1999). In typically developing children, binocular viewing is also associated with improved performance of prehension (Alramis, Roy, Christian, & Niechwiej-Szwedo, 2016), which is more evident in older children (Suttle, Melmoth, Finlay, Sloper, & Grant, 2011; Watt, Bradshaw, Clarke, & Elliot, 2003). Given that improvements in binocular vision extend beyond the first decade (Giaschi, Narasimhan, Solski, Harrison, & Wilcox, 2013), it is possible that maturation of binocular vision contributes to improved fine motor skill performance. However, it is currently unknown whether stereoacuity and fusional vergence provide a distinct contribution to the control of reaching and grasping in children. Therefore, the goal of this study was to assess the contribution of stereopsis, fusional vergence, and accommodation to the performance of a precision manipulation task in typically developing children, 8 to 14 years old.
Semaine du cerveau : VOIR LA SANTÉ DU CERVEAU À TRAVERS LES YEUX : REGARDS CROISÉS DE LA RECHERCHE CLINIQUE ET DE L’ORTHOPTIE
VOIR LA SANTÉ DU CERVEAU À TRAVERS LES YEUX : REGARDS CROISÉS DE LA RECHERCHE CLINIQUE ET DE L’ORTHOPTIE
Les déficits visuels sont souvent les premiers signes annonciateurs de pathologies (Alzheimer, Parkinson, etc.) mais peuvent être invisibles. C’est à travers une approche interdisciplinaire entre orthoptistes et chercheurs que des nouveaux outils d’oculométrie sont proposés pour mesurer ces déficits visuels « invisibles » et ainsi aider au diagnostic précoce, mais aussi proposer des pistes de rééducation.
- Tout public, partir de 16 ans
- Entrée libre – sans inscription

Où ?
Bibliothèque universitaire Sciences de l’Université Lyon 120 avenue Gaston Berger, 69100, Villeurbanne
Quand ?
- 5 mars 2024
- de 17h à 19h
Orateur(s)
- Valérie Gaveau, maîtresse de conférences à l’Université Claude Bernard Lyon 1, Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon
- Myriam Prost-Lefèbvre, orthoptiste, Hôpital Henry Gabrielle
- Laure Pisella-Rosine, directrice de recherche CNRS, Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon
Admission
- Tout public